Petits princes
Le match se finit, sauf que l’on m’a réservé une autre surprise. On descend, ma maman, Marie-Luce et moi, dans un espace réservé à la Presse. Arrivé dans cet espace, je vois passer quelques têtes bien familières telles que Vincent Clerc, Frédéric Michalak ou encore Fabien Pelous qui vient de disputer son ultime match à domicile de sa carrière. Je suis donc tout intimidé face à ces athlètes, et voilà qu’ils me proposent de venir dans les vestiaires avec eux pour pouvoir prendre des photos. Sans hésiter, je les suis et rentre dans ce vestiaire. Une ambiance incroyable. Ils chantent, ils dansent et acceptent tous de prendre une photo avec moi. Je suis ressorti de là émerveillé, mais il me manquait une photo avec mon joueur préféré, Vincent Clerc. Nous avons donc un peu attendu et nous l’avons appelé dès qu’il sortait du vestiaire. J’ai donc réussi à avoir une photo avec lui, et je n’étais pas peu fier.
Ceci fait, le tant attendu Rafael Nadal arrive. Il se dirige donc vers nous, et là mon cœur s’est mis à battre comme vous ne pouvez même pas l’imaginer. À l’origine, je devais lui poser des questions en espagnol que j’avais préparées au préalable. Mais sur le moment, impossible de dire quoi que ce soit. J’ai donc pris quelques photos avec lui avant de le laisser aller poser avec la nouvelle ligne de polos de chez Nike. Nous sommes ensuite passés dans une partie de la piscine, où un terrain de tennis était aménagé et où Nadal a joué contre de jeunes espoirs.
Une fois la journée terminée, nous sommes rentrés à l’hôtel et je me suis endormi avec des images inoubliables et gravées à jamais dans ma mémoire.
2010 : Roland Garros Coca-Cola
Après avoir déjà réalisé deux super rêves, l’association Petits Princes me propose d’assister à une journée de matches à Roland Garros. Mais pas de n’importe quelle manière. Puisqu’ils m’ont invité dans le stand Coca-Cola sur le court Philippe Chatrier.
Arrivé à Roland Garros ~12h
Nous sommes donc aux alentours de midi, lorsque nous arrivons (Marie-Luce et moi) à Roland Garros. Nous ne prenons pas la direction des entrées traditionnelles mais un peu plus loin. Là, un responsable nous attend et nous amène vers le restaurant dans lequel nous allons manger. J’appréhendais pas mal les dîners au restaurant à cette époque, puisque je n’aimais pas tout, et je stressais… rien qu’à l’idée de ne pas manger ce qu’ils me donneraient. Heureusement, tout ce qu’ils m’ont servi m’a beaucoup plu et j’ai pu me sustenter avant d’aller apprécier tous les matches qui m’attendaient l’après-midi.
Entrée sur le cours ~14h
Après s’être rempli l’estomac, nous nous dirigeons donc vers le court Philippe Chatrier pour nous installer dans les loges Coca-Cola. Parce que, oui, en plus d’être sur le plus beau court du tournoi, je suis placé idéalement derrière les joueurs. Je me souviendrai toujours de cette drôle d’impression que j’ai eue quand je suis entré dans les gradins. L’impression que le terrain était plus petit qu’à la télé, alors que je connais parfaitement la taille d’un court, mais c’était sûrement la hauteur à laquelle on se trouvait qui trompait. La journée passe, je vois jouer Rafael Nadal ou encore Novak Djokovic. Au début de l’après-midi, je faisais un peu mon timide. Je regardais et c’est tout. Mais au fur et à mesure, j’ai commencé à me détendre et à me mettre dans l’ambiance. Je suivais les « olas » dans le stade ou je tapais sur les rambardes pour apprécier un bel échange. C’est incroyable cette ambiance sur place. À la télévision, on se rend pas compte mais lorsqu’on est dans l’enceinte, nous sommes dans un autre monde.
Fin de la journée ~18h
Il est à présent l’heure de rentrer à l’hôtel. Le soir même, je me suis endormi avec des étoiles dans les yeux. Mais surtout, avec des olas, des applaudissements et de super souvenirs dans la tête.
2011 : Stade 2
L’association Petits Princes, étant au courant de mon attrait pour le sport, me fait une proposition de rêve inattendue. Ils me proposent alors d’assister à l’émission Stade 2, l’émission dédiée au sport, diffusée tous les Dimanches soir sur France 2. On se rend donc sur Paris avec ma maman la veille. Comme d’habitude, une petite nuit à l’hôtel pour se mettre dans l’ambiance. Pendant ce moment à l’hôtel, c’est là que tu penses à tout ce qui va, ou peut se passer. Tu t’endors apaisé mais avec une petite touche de stress, dûe à l’inconnu qui t’attend.
En route pour les studios ~14h
Nous voilà le jour J, il est l’heure de se rendre à l’établissement de France Télévision. On arrive comme à notre habitude en taxi, et nous sommes accueillis par Nicolas Geay (Reporter spécialisé dans le cyclisme chez France 2). Il me fait faire dans un premier temps un tour des locaux de France 2 et plus particulièrement de la section Stade 2..
Visite des locaux
Nous allons donc dans tous les bureaux pour qu’il puisse m’expliquer, qui fait quoi et nous finissons par le bureau Football, où Kader Boudaoud et Fabien Lévêque sont en train de préparer le résumé Ligue 1 du soir. Après pas loin d’une demi-heure de peaufinage, nous allons à la salle d’enregistrement, là où ils enregistrent les « voix-off ». J’y ai découvert une ambiance vraiment détendue avec des fous rires durant toute la séance. Une fois ceci fait, on va faire un tour du côté de la régie, où le nombre de boutons m’a rendu fou.
Arrivé sur le plateau ~18h
Pour finir la journée, j’ai assisté à l’émission « Stade 2 » dans le public. Mais avant ça, on m’a demandé d’aller faire un tour dans les loges. Je m’y suis donc dirigé et là m’attendait Sylvain Marconnet (joueur de rugby international qui évoluait au Biarritz Olympique). Après avoir un peu parlé, il m’offre le maillot du Biarritz Olympique dédicacé par lui-même.
Suite à ce rêve
Les jours qui ont suivi, j’ai eu droit à une petite interview avec une journaliste de Ouest-France, dans laquelle j’ai raconté tous mes rêves. Dans cette interview, je raconte brièvement mes rêves passés et je suis concentré sur Stade 2 qui était mon ultime rêve. Quelques jours plus tard, j’avais la remise du Brevet des collèges, j’y ai donc retrouvé tous mes copains mais aussi mes professeurs dont M. Aubineau, qui quelques jours auparavant m’avait vu dans le journal et qui n’a pas manqué de me le faire savoir. À ce moment-là, j’ai ressenti une énorme fierté. C’était la première fois que je passais dans le journal et que l’on me faisait la remarque.
Conclusion
C’est ici que se termine le récit de mes rêves. J’espère avoir réussi à vous emmener avec moi dans mes rêves qui m’ont beaucoup aidé à relativiser ma maladie à la période de l’adolescence. Aujourd’hui encore, l’association « Petits Princes » continue de réaliser les rêves de milliers d’enfants et si tu peux les contacter, contacte-les maintenant ! Ce sont des expériences uniques à vivre et inoubliables.
