Mes astuces roller
Règles en ville lorsqu’on est en roller
- Tout d’abord, il faut savoir qu’en roller, vous êtes considéré comme des piétons, donc vous devez rester sur le trottoir, prendre les passages piétons et respecter les feux tricolores pour traverser ces mêmes passages piétons. Du fait que vous soyez sur le trottoir, vous devez évoluer à l’allure piétonne, je veux pas dire aller à 7 km/h mais ne foncez pas tête baissée. Ne rasez surtout pas les murs de maisons ou de magasins d’où pourraient sortir des passants.
- Contrairement à ce qu’on pourrait croire, vous ne serez jamais sanctionné si vous ne portez pas de casque de sécurité, mais il est préférable d’en porter un, surtout si vous débutez et que vous n’avez pas encore le réflexe de vous pencher en avant.
- Il est ensuite fortement déconseillé d’écouter de la musique avec des écouteurs lorsque vous faites du roller en ville. Gardez les écouteurs pour le Skatepark ou des endroits calmes.
- Essayez de jouer la carte de la visibilité et donc de la sécurité en même temps puisqu’il est important que les piétons, mais aussi les voitures, vous voient… car on ne va pas se mentir, vous ne roulerez pas toute votre vie sur les trottoirs, en cas de travaux ou autres, vous serez forcé d’aller sur la route. Pour cela, portez des vêtements plutôt clairs voire fluorescents. Le gilet jaune fera l’affaire en plein hiver à 19h.
Comment j’ai débuté
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Février 2014: Le début de la folle aventure !
C’était la fin des vacances scolaires de Février, il faisait beau, j’étais avec mon meilleur ami (Pierre) et nous commencions à nous ennuyer. Nous avions épuisé tous nos passe-temps quand soudain Pierre eut l’idée, en voyant le beau temps, d’aller faire du roller sur la digue de St Malo. Il me demande alors:
– « Tu as toujours tes rollers ? »
Je lui réponds oui, tout en étant drôlement surpris… en général à cette époque, c’était plutôt ma maman qui m’encourageait à sortir. Mais cette fois-ci, l’idée me semblait bonne, et ça faisait des années que je n’avais pas enfilé mes rollers.
On se chausse, on commence à partir de la maison pour aller sur la digue qui n’était qu’à un petit kilomètre… mais ce petit kilomètre nous a semblé interminable. A ce stade, nous ne savions ni freiner, ni tourner correctement. Chaque passage piétons ou feu tricolore était une véritable épreuve pour nous.
– « Vais-je pouvoir m’arrêter au feu à 500 mètres, à quel poteau vais-je pouvoir m’appuyer pour me freiner ? » Ce sont ces questions que je me posais à ce moment, et je suis sûr que vous vous reconnaissez. Allez, faites pas vos timides !
Une fois la balade terminée, nous étions fatigués physiquement à cause de l’effort mais aussi à cause de la concentration que nous avions fournie pendant toute la petite balade. Car oui, quand on débute, on alloue une place à la concentration dans notre cerveau, si grande, qu’il suffit de pas même une demi-heure (ça dépend de nos conditions physiques aussi) pour ressentir les premiers signes de fatigue. Mais malgré la fatigue, la première chose que je me suis dite:
– « C’est trop bien en fait, je devrais profiter de la digue et aller en faire plus souvent ! »
C’est à partir de ce jour que j’ai commencé à faire du roller de manière régulière et soutenue.
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~Mai 2014: Premier changement de roller
Ça y est, mes roues de roller sont foutues. Hé oui, quand on apprend à freiner les premières fois, les roues n’aiment pas trop, du coup direction le Décathlon le plus proche pour aller acheter des roues. Là, des rollers pour « débutants » m’ont sauté aux yeux. Ils avaient un système de freinage, très pratique, qui permet de freiner en douceur et surtout sans user ses roues. J’ai regardé ma maman, ai vendu mes vieux rollers et elle a bien voulu m’en acheter les nouveaux.
– Premier gros choc :
Le changement de roller n’est pas facile la première fois. On prend nos aises avec les premiers, on les fait avec le temps et lorsqu’on doit en changer, le changement est compliqué. De plus, la pluie s’en est mêlée… la veille, nous avions planifié avec un autre ami (Nino) de se faire une petite balade dans St Malo, malheureusement le mauvais jour.
– Deuxième gros choc :
La flexibilité des patins au niveau du talon. Cette paire de roller avait comme avantage de freiner plus doucement grâce un système d’appuis sur le talon. Il suffit d’avancer le pied qui possède le frein, puis s’appuyer légèrement dessus. Mais lorsque ce système n’est pas naturel chez vous, le fait d’enfoncer en quelque sorte son talon, peut amener un déséquilibre pas très agréable. Heureusement, on peut atténuer la souplesse via un loquet qui bloque cette fonctionnalité du roller. Et donc vous permet de retrouver des sensations presque équivalentes à celles que vous aviez auparavant avec vos anciens rollers.
Au final, les jours passent, les semaines passent et il est l’heure d’aller en Espagne pour un mois de vacances. Je décide donc de prendre mes rollers, puisque les rues là-bas s’y prêtent à merveille. Il fait beau tout le temps, les gens sont sympathiques, bref idéal. Sauf qu’un après-midi, je fais mon roller comme à mon habitude dans les rues d’Oliva, je m’entraîne à sauter, en particulier au-dessus d’un banc jusqu’au moment où… Non non, je ne tombe pas, je casse le verrou qui empêche le système de freinage Décathlon d’être fonctionnel. Je me balade alors avec un roller qui menace de me faire tomber en arrière à cause de la souplesse au niveau du talon. Au final, je vais m’en sortir mais il m’a fallu quelques heures pour bien m’y habituer.
Quelques jours plus tard, toujours en Espagne, je me balade avec mes rollers bancals dans ces mêmes rues, quand soudain je ressens une gêne à un de mes rollers, comme quelque chose qui me ralentit et m’oblige à des trajectoires inattendues. Je m’assois, histoire de vérifier ce qui ne va pas. Je cherche d’abord un bout de plastique ou une feuille qui aurait pu se coincer. Puis j’observe plus attentivement et je remarque qu’il me manque un axe pour fixer mes roues. Fort heureusement, c’était l’axe d’une roue qui était placée au milieu et qui était déjà bien usée.
Précautions
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Mi-Décembre : Noël approche Capitaine !
On arrive au mois de Décembre et j’ai toujours mes rollers avec le frein intégré qui n’a pas été réparé malgré la sensation déplaisante. Mes roues sont à nouveaux usées et je commence à penser aux prochaines, jusqu’à ce que j’aie une petite discussion avec ma maman dans la cuisine. On a commencé à penser un peu plus loin que les roues vu qu’elle connaissait mon avis sur le frein qui ne fonctionnait plus. Me voyant faire du roller quasiment quotidiennement, elle m’a dit :
– « Pourquoi tu demanderais pas une bonne paire de rollers pour Noël ? »
Je marque une pause, je réfléchis quelques secondes et me dis que c’est finalement pas une mauvaise idée. Du coup, on se met d’accord là-dessus et je commence évidemment à chercher une paire quelques secondes après avoir terminé de discuter. Je vais directement voir sur Nomadeshop les paires de roller Freeskate, et surprise ! des promotions sont en cours sur une paire qui était vraiment jolie. Dès ce moment, je garde en mémoire la marque et le modèle pour pouvoir commander plus tard dans le mois… mais voilà, j’en parle à ma maman qui décide de voir à quoi ils ressemblent et choisit de les commander pour être sûre qu’ils arriveront en temps et en heure.
Quelques jours avant Noël, je faisais la grasse mat comme à mon habitude le samedi matin… En me réveillant et en sortant de la chambre, un colis assez imposant se trouve devant moi. J’ai tout de suite compris. Je me suis dépêché d’ouvrir le colis pour pouvoir les voir mais surtout les essayer…Car commander ses rollers par Internet implique le risque qu’ils ne soient pas à la bonne taille. Je les enfile et c’est parfait, la taille est exactement celle qu’il me fallait. Après avoir fait ce constat, je m’empresse donc de prendre mon petit déjeuner et je file les essayer sur la digue. C’est fou la différence de confort que j’ai immédiatement ressenti. J’avais l’impression de pouvoir patiner pendant des heures sans jamais ressentir la moindre douleur.
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Été 2016 : Une mode fait son apparition
Comme tous les ans, en été, je vais en Espagne en famille. Je prends donc mes rollers pour en profiter un maximum. Sauf qu’à cette époque commencent à arriver, de manière récurrente, les rollers à 3 roues (Triskate). J’en avais déjà entendu parler mais pour le coup, différentes marques commencent à s’y mettre, de nombreuses vidéos commencent à arriver sur Youtube et je commence à vouloir tester.